Ca me fait beaucoup rire en ce moment d'entendre parler de tous ces appareils avec des écrans dit tactiles.
C'est bien simple, pour moi ils n'ont rien de tactile.
En effet que sont-ils ? Une surface absolument lisse, aseptisée (en fait non c'est très sale) de laquelle n'émerge donc aucune aspérité, ni creux ni bosse, ni la moindre texture.
Donc je comprends mal l'aspect tactile de cela. Pour moi quelque chose de tactile est reconnaissable avec les doigts sans la vue. Par exemple mon réveil que j'éteins tous les matins en tendant le bras sans le regarder.
Cela démontre encore une fois l'importance exagérée que détient le sens visuel et qui écrase tous les autres en usurpant leur place de surcroît.
En fait de révolution, je crois que c'est tout simplement une simplification de fabrication qui permet aux ingénieurs obsédés par les coûts (hein Steve !) de vendre comme un progrès ce qui n'est qu'une Nième régression, et qui leur facilite leur chaîne de fabrication.

Cela me fait penser aux synthétiseurs. Dans les années 80 le Prophet 5 régnait en maître avec tous ses potentiomètres rotatifs, un par fonction, une merveille jusqu'à ce que sorte le DX7. Le DX7 lui n'avait quasiment qu'un bouton +, un bouton - et un bouton pour valider, bref une interface générique. Par contre les sons d'usines étaient très bons. Résultat, personne ne faisait de sons et tout le monde utilisait les mêmes sons.
Ensuite on s'est dit que finalement des synthés avec des boutons rotatifs en vrai c'est quand même mieux. Donc un revival de ce genre de synthé est arrivé dans les années 2000.
Et maintenant dans les années 2010 avec l'ipad, on retourne sur des interfaces génériques non physiques, quasiment virtuelles et on dit que c'est génial.

Permettez-moi d'en douter.

Tiens c'est rigolo, j'ai trouvé un article sur Agoravox qui dit à peu près la même chose que moi.